693079071362986
Vous possédez un compte ?
Connectez-vous pour payer plus vite.
0,00 €
Livraison offerte en France et en Belgique dès 59€ d’achat
Votre code promo de 20% sera appliqué au panier
Votre code promo de 20% sera appliqué au panier
Votre code promo de 20% sera appliqué au panier
Votre code promo de 20% sera appliqué au panier
Je reçois toutes les astuces bien-être, les nouveautés, actus, offres…et plus encore !
Les graines de psyllium, brunes, noires, ou blondes que l’on extrait de la plante ont des propriétés considérables sur la santé. Si vous ne connaissez pas cette plante, c’est l’occasion de rattraper le temps perdu. Vous allez découvrir une plante assez particulière, presque unique. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le psyllium : effets, bienfaits, contre-indications…
Le psyllium est une plante qui appartient à la famille botanique des Plantaginaceae. Elle produit des fruits sous forme de capsules contenant des graines plates et ovoïdes. On en distingue deux types : le psyllium blond et le noir. Le psyllium noir est originaire du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen, tandis que le psyllium blond nous vient d’Iran et d’Inde. En phytothérapie comme en médecine, on utilise généralement la graine de la plante et son enveloppe.
Les chercheurs s’accordent d'ailleurs sur un point particulier concernant cette plante. Le psyllium doit ses propriétés au mucilage qu’il possède, qu’il soit noir ou blond. Ce mucilage désigne la substance végétale qui a la capacité de gonfler lorsqu’elle entre en contact avec l’eau. En ce qui concerne la composition du psyllium, elle est assez particulière. Cette plante est l’une des seules capables de générer un mucilage, à l’image de la graine de chia.
Le psyllium contient entre 10 et 12 % de mucilage, qui s’avère être des polysaccharides. On y trouve aussi des protéines et entre 5 et 10 % de lipides (des acides gras insaturés). Sa composition (celle de ses graines, pour être tout à fait exacts), comprend aussi des stérols et des traces d’alcaloïdes cyclopenta-pyridiques. Enfin, le psyllium contient de l’iridoïde (aucuboside). Ce qui fait l’intérêt du psyllium, c’est avant tout son mucilage. Il est à l’origine de la plupart de ses bienfaits sur la santé. Justement, le psyllium a fait l’objet de nombreuses recherches cliniques dont les résultats sont impressionnants.
Cette plante était déjà employée par les médecins égyptiens il y a trois mille ans. Ils l’utilisaient pour traiter les inflammations des voies urinaires et la constipation. Quels sont les bienfaits du psyllium avérés par la science ?
L’Organisation mondiale de la Santé reconnaît l’ensemble des usages présentés ci-dessous. Elle ajoute même que cette plante est efficace contre la diverticulite et l’ulcère duodénal. Les institutions de santé reconnaissent l’efficacité du psyllium dans ces cas de figure.
Le psyllium est ce que l’on appelle un « laxatif de lest ». La substance mucilagineuse qu’il produit absorbe l’eau des aliments. Lorsque le contenu de l’estomac arrive dans les intestins, le psyllium forme une sorte de gel qui a pour effet de lester les selles : il augmente leur poids. Mais ce n’est pas tout. Le psyllium améliore aussi la consistance des selles et accélère leur transit. Cette plante est redoutable contre la constipation, et notamment contre la constipation chronique. De même, si on le compare aux autres laxatifs de même nature, le psyllium s’avère bien plus efficace (1) (2). Cette plante génère moins de ballonnements que la plupart des autres fibres d’origine végétale (3).
Si cette plante est moins puissante que les stimulants tels que le bisacodyl ou le séné, elle est mieux tolérée et elle ne provoque pas leurs effets indésirables. Et si ses effets sont considérés comme modérés par les spécialistes en gastroentérologie, le psyllium reste plus efficace que les laxatifs émollients.
Il faut également préciser que la Commission E. reconnaît l’utilisation de cette plante (psyllium blond) contre la constipation et pour l’amélioration du transit intestinal. De même, cette plante pourrait ramollir les selles dans des situations particulières : hémorroïdes, fissures anales, grossesse, chirurgie du rectum… L’ESCOP comme la Commission E. reconnaissent l’utilisation de cette plante contre le syndrome de l’intestin irritable et la constipation chronique.
Si le psyllium est efficace contre la constipation occasionnelle ou chronique, il l’est aussi contre la diarrhée. Cela semble contradictoire et pourtant, il est bien possible d’utiliser cette plante pour traiter la diarrhée. Le mucilage formé par les grains de la plante absorbe une part de l’excédent d’eau présent dans les selles liquides. Il leur permet ainsi de gagner en consistance. Les recherches montrent que l’on peut utiliser cette plante dans le cadre du traitement de l’incontinence fécale (4). Mais aussi pour traiter les diarrhées que certains médicaments provoquent (5). Cette propriété du psyllium suggère qu’il est utile pour soulager les symptômes de la colite ulcéreuse et du syndrome de l’intestin irritable.
Justement, le syndrome de l’intestin irritable fait partie des maladies que le psyllium peut contribuer à soulager. Comme la plupart des phénomènes inflammatoires, cette maladie présente des effets psychosomatiques dont un effet placebo peut être bénéfique (6). Les fibres solubles peuvent aussi jouer un rôle important contre les maladies inflammatoires des intestins, en particulier en prévention (7). Le psyllium permet justement de réduire les symptômes du syndrome de l’intestin irritable, hormis la douleur (8).
La consommation quotidienne de psyllium permet de réguler le taux de triglycérides et de cholestérol. C’est en tous les cas ce que montrent les études menées sur des patients atteints d’hypercholestérolémie légère ou modérée (9) (10). Cette plante permet de cibler le « mauvais » cholestérol et d’en réduire les taux. Avec un régime alimentaire équilibrée et pauvre en mauvaises graisses, le psyllium aide à retrouver une cholestérolémie normale et saine. Les effets de la plante s’observent aussi chez les patients qui utilisent des médicaments pour réguler leurs taux de cholestérol. Ces effets ne seraient en revanche pas observés chez les personnes dont le taux de cholestérol est normal.
En agissant sur l’hypercholestérolémie, le psyllium contribue à nous préserver des maladies cardiovasculaires. Mais il peut aussi agir sur des composantes du syndrome métabolique, qui s’avère favorable aux maladies cardiovasculaires (11). Plusieurs études ont conclu qu’une supplémentation en fibres alimentaires contribue à réduire la pression artérielle, notamment chez les personnes atteintes d’hypertension (12). Une autre étude est parvenue à la conclusion qu’une prise quotidienne de psyllium durant six mois améliore significativement la pression artérielle dans le cadre de l’hypertension et du surpoids (13). Justement, la FDA (Food and Drug Administration) des États-Unis autorise le psyllium et les produits qui en contiennent. Et ce, parce qu’elle reconnaît l’efficacité des fibres du psyllium dans la réduction du risque de maladies coronariennes.
Plusieurs recherches scientifiques ont été réalisées sur les effets du psyllium. Certaines ont permis de conclure à des effets bénéfiques de la plante dans la réduction des symptômes de la colite ulcéreuse, notamment chez les patients en rémission (14). La plante peut aussi prolonger cet état de rémission et s’avère dans ce cadre aussi efficace qu’un traitement classique à base de mésalazine (15). Le psyllium est efficace pour prévenir et pour soulager les colites ulcéreuses, tout comme de nombreux troubles et maladies digestifs.
Lors des différentes études dont le psyllium a fait l’objet, il a été observé que les patients atteints du diabète du type 2 peuvent aussi bénéficier de certains bienfaits de la plante. En effet, celle-ci contribue à réduire la glycémie (16) et à normaliser le taux de lipides sanguins. Ici, le psyllium s’avère plus efficace lorsqu’on le mélange aux aliments, lors des repas. Il modifie la texture, la structure et la viscosité des aliments dans les intestins. De cette façon, il contribue à diminuer l’index glycémique des repas, ce qui est un grand avantage pour les personnes atteintes de diabète (17). De cette façon, le psyllium génère également une sensation de satiété qui contribue à réduire la quantité de nourriture ingérée lors des repas. Les personnes qui cherchent à maîtriser leur poids ont tout intérêt à utiliser ce coupe-faim naturel.
Comme toute plante, le psyllium ne doit pas être utilisé n’importe comment. Voici les informations indispensables en lien avec sa consommation. Il faut préciser ici qu’une grande quantité d’eau doit accompagner chaque prise. Et ce, afin d’éviter d’obstruer le tube digestif. Si vous optez pour des graines non transformées, laissez-les tremper plusieurs heures dans de l’eau tiède avant consommation. Si vous optez pour la poudre de graines, il convient de mélanger la dose prescrite à une boisson. Suivez les indications des fabricants ou sollicitez un avis médical pour votre cure.
Le psyllium est indiqué en cas de diabète (10 g à 20 g par jour, pendant les repas). Mais attention : l’automédication est vivement déconseillée ici. On peut aussi utiliser cette plante contre l’hypercholestérolémie : 10 g à 20 g par jour en deux ou trois doses. Contre le syndrome de l’intestin irritable, les ulcères et les colites, le psyllium se prend en deux ou trois prises de 10 g par jour. Enfin, dans le cadre de troubles digestifs (diarrhées ou constipation), plusieurs posologies sont possibles.
Il faut prendre entre 2,5 et 7,5 g de graines, trois fois par jour, et avec un grand verre d’eau (30 ml d’eau pour un gramme de graines). Débutez avec la plus faible dose et augmentez-la progressivement. Pour un effet laxatif optimal, suivez ce traitement deux à trois jours. Pour traiter la diarrhée, il faut opter pour quatre prises quotidiennes de 10 g de psyllium. Si les troubles digestifs persistent au-delà de trois jours, consultez un médecin.
Le psyllium fait rarement l’objet d’allergies. Il est déconseillé dans le cas d’une sténose intestinale ou œsophagienne, ou dans le cas d’une obstruction gastro-intestinale présumée ou réelle. De plus, il est indispensable de bénéficier d’un suivi médical en cas de diabète. L’automédication dans ce cadre peut effectivement entraîner de graves problèmes de santé. Par ailleurs, certains chercheurs estiment que le psyllium peut générer une carence en minéraux et en vitamines, mais les résultats d’un essai clinique infirment cette théorie. Dans le cadre du diabète, la consommation quotidienne de cette plante nécessite généralement un ajustement du traitement antidiabétique.
Le psyllium est une plante aux vertus considérables sur le système digestif et le confort intestinal. Elle s’avère redoutable contre la constipation et la diarrhée, mais aussi dans la prévention des maladies cardiovasculaires. De plus, elle est aussi l’une des plantes les plus réputées pour ses vertus sur le diabète. Bien entendu, en cas de pathologie, un suivi médical reste indispensable.