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Souvent cité parmi les oligo-éléments et minéraux essentiels, le sélénium n’est pourtant pas le nutriment le plus connu de tous. Ses bienfaits sont souvent ignorés. Il est donc important de faire le point sur tout ce qu’il y a à savoir à son sujet : nature, bienfaits, contre-indications ou effets secondaires…
Le sélénium est un élément chimique représenté par le symbole « Se ». Il est l’un des oligo-éléments présents dans le corps humain, et il fait partie des nutriments que le corps n’est pas capable de synthétiser. Par conséquent, on dit qu’il est un sel minéral essentiel, que nous devons apporter à l’organisme par le biais de l’alimentation.
Découvert au cours du XIXe siècle, le sélénium est un oligo-élément essentiel pour notre corps, qui ne peut pas le produire par lui-même. En tant qu’oligo-élément essentiel, le sélénium joue donc différents rôles dans le fonctionnement de l’organisme. Il participe notamment au fonctionnement du système immunitaire, à la spermatogenèse et au maintien des ongles et des cheveux. Cet oligo-élément participe à la fonction normale de la thyroïde, mais aussi à protéger les cellules du stress oxydatif et des radicaux libres : il est un sel minéral antioxydant (nous allons y revenir). Cet oligo-élément essentiel intervient aussi dans la fluidification du sang.
À travers les rôles qu’il joue dans l’organisme, cet oligo-élément présente plus d’un intérêt pour notre santé. Voici en détail les bienfaits du sélénium !
Le sélénium est un composé naturellement antioxydant qui aide à optimiser les différentes fonctions de l’organisme (1). Mais les antioxydants sont avant tout connus pour leurs efficacités contre le stress oxydatif et les dégâts occasionnés par les radicaux libres. Ces derniers provoquent le vieillissement cellulaire accéléré et augmentent le risque cardiovasculaire, ainsi que le risque de développer un cancer. Les propriétés antioxydantes du sélénium s’associent à celles des principales vitamines antioxydantes : les vitamines A, C et E.
Les propriétés antioxydantes de cet oligo-élément se distinguent dans le renforcement des défenses naturelles de l’organisme. En d’autres termes, le sélénium contribue à stimuler le système immunitaire et à le faire fonctionner de façon optimale (2). Les chercheurs s’accordent sur l’idée que les antioxydants naturels sont associés au bon fonctionnement du système immunitaire du corps humain. Néanmoins, il n’existe qu’un nombre limité d’essais cliniques sur les effets d’une supplémentation (3). On sait qu’un apport complémentaire en sélénium permet d’améliorer la réponse immunitaire. Il intervient sur plusieurs marqueurs de l’immunité, mais il n’existe pas de posologie précise dans ce cadre.
Les données épidémiologiques dont nous disposons à l’heure actuelle montrent que la carence en sélénium est généralement associée à des troubles cardiovasculaires (4). On sait que les propriétés antioxydantes de cet oligo-élément contribuent à lutter contre les effets néfastes des radicaux libres sur le système cardiovasculaire. Par conséquent, il permet de nous préserver des risques que ces derniers impliquent pour le cœur. Cependant, son efficacité ici est limitée (d’autres facteurs entrent en considération dans le risque cardiovasculaire). Une méta-analyse revient en détail sur les résultats obtenus au cours des études menées jusqu’alors (5). Pour l’heure, les études ne démontrent pas unanimement l’efficacité du sélénium face aux troubles cardiovasculaires, mais celle-ci reste supposée.
Les faits d’armes du sélénium au chapitre de la prévention et du traitement du cancer sont nombreux. Et les études à ce sujet ne manquent pas. Selon l’une d’entre elles, la prise quotidienne de sélénium permet de réduire l’incidence du cancer de près de 50 % (6). Son efficacité varie en fonction des types de cancers rencontrés. L’oligo-élément est particulièrement efficace contre le cancer de la prostate, le cancer colorectal et le cancer du poumon. Une autre étude a démontré l’existence d’un effet protecteur du sélénium contre le cancer de la prostate.
Bien entendu, la recherche contre le cancer se poursuit et de nombreuses autres études ont été publiée ou sont encore en cours de réalisation à ce propos. Des données supplémentaires sont nécessaires pour comprendre comment le sélénium agit, et dans quelle mesure. Néanmoins, il est intéressant de préciser ici que les résultats du Nutritional Prevention of Cancer Study indiquent une diminution de plus de 40 % de la mortalité causée par le cancer chez les personnes qui prennent du sélénium chaque jour (7). En outre, l’incidence a aussi diminué de 25 % chez ces mêmes personnes.
Le sélénium intervient dans le maintien de la santé des cheveux et des ongles. Une carence en cet oligo-élément peut provoquer une chute de cheveux anormale, et rendre les ongles plus fragiles et cassants… Ainsi, s’assurer des apports suffisants en sélénium chaque jour permet d’avoir des cheveux et des ongles plus forts, plus résistants et plus beaux. Certes, les propriétés antioxydantes de l’oligo-élément n’y sont pas étrangères, mais ce sont avant tout les rôles joués par celui-ci dans l’organisme qui sont à mettre en évidence ici.
Certaines études cliniques montrent l’efficacité de la supplémentation en sélénium dans le traitement du sida (8). En effet, les personnes qui prennent du sélénium en parallèle de leur traitement voient la maladie progresser plus rapidement que celles qui n’en prennent pas. Le sélénium pourrait donc être considéré comme un traitement adjuvant au sida peu coûteux et accessible au plus grand nombre de personnes.
Voici quelques conseils essentiels en matière de consommation et de supplémentation en sélénium : besoins quotidiens, carences, excès, contre-indications…
L’EFSA (European Food Safety Authority) est en charge de définir les VNR (valeurs nutritionnelles de références) pour l’ensemble des nutriments. Cette institution a donc défini les apports suffisants en sélénium pour les différentes tranches d’âge de la population, qui sont exprimés en microgrammes (9). Ces recommandations sont les suivantes :
Tranche d’âge | Apports nutritionnels suffisants en microgrammes par jour |
Nourrissons entre 7 et 11 mois | 15 µp |
Enfants de 1 à 3 ans | 15 µg |
Enfants de 4 à 6 ans | 20 µg |
Enfants de 7 à 10 ans | 35 µg |
Adolescents de 11 à 14 ans | 55 µg |
Après 14 ans (adultes y compris) | 70 µg |
Femmes enceintes | 70 µg |
Femmes allaitantes | 85 µg |
Il est important de préciser que certains nutriments (les vitamines antioxydantes notamment) améliorent l’absorption du sélénium par l’organisme. C’est le cas des vitamines A, C et E, qui ont pour effet de décupler les bienfaits de l’oligo-élément dans l’organisme. Par conséquent, il s’avère opportun d’associer des sources de sélénium avec des aliments contenant ces vitamines en particulier.
La teneur en sélénium des végétaux dépend essentiellement de la richesse du sol où ils ont été cultivés. De même, la teneur des produits d’origine animale dépend de l’alimentation des animaux. De ce fait, s’il existe des sources alimentaires plus riches que d’autres en sélénium, leur qualité est très variable. La noix du Brésil est l’aliment le plus riche en sélénium qui soit. Une seule noix de cette variété permet de combler les apports quotidiens recommandés ! Et elle contient bon nombre d’autres nutriments intéressants, comme la vitamine E. celle-ci associe ses propriétés antioxydantes à celles du sélénium pour les décupler.
Parmi les meilleures sources alimentaires de sélénium se trouvent également le thon, les huîtres, le hareng, les palourdes, et quelques autres poissons et fruits de mer. Il s’agit du saumon, de la morue, du flétan et de l’espadon, notamment. En outre, on peut aussi citer les champignons (shiitake), le jaune d’œuf, les oléagineux en général (amandes, noix, noisettes, pistaches, etc.).
Dans les pays développés, les cas de carence en sélénium sont très rares. Notre alimentation nous permet le plus souvent de combler nos besoins en cet oligo-élément. Il existe cependant des personnes à risque comme les enfants prématurés, les personnes âgées ou les fumeurs. Il en est de même pour les végétariens et végétaliens, ainsi que les personnes atteintes de certaines maladies : la maladie de Crohn, maladies intestinales, infection virale sévère, cancer de l’estomac, sous-nutrition parentérale.
Les symptômes d’une déficience en cet oligo-élément sont des atteintes de la peau, des troubles musculaires et neurologiques ainsi que des troubles cardiovasculaires. Parmi eux on compte l’angine de poitrine et l’insuffisance cardiaque. En outre, la carence en sélénium peut engendrer la maladie de Kashin-Beck, le crétinisme endémique myxœdème et un affaiblissement des défenses immunitaires.
Il n’existe pas de risque de surdosage lié à l’alimentation. Néanmoins, en France, une dose de sécurité de 150 µg/jour est recommandée pour éviter le développement de la sélénose. Celle-ci désigne une intoxication au sélénium. Avec la supplémentation, il existe bien un risque d’excès et les conséquences sur la santé peuvent être plus ou moins importantes. Les signes d’un surdosage sont une grande fatigue, des nausées et des vomissements, de l’irritabilité et une mauvaise haleine. On peut aussi citer des dommages nerveux modérés, une sensibilité aux inflammations, la perte de cheveux et des ongles tachés. N’hésitez pas à solliciter un médecin en cas de doute ou de symptômes.
On dénombre de très rares cas d’allergie au sélénium, et sa consommation en tant que complément alimentaire est contre-indiquée chez les personnes qui souffrent d’un goitre. En outre, le risque le plus important avec la supplémentation ici est le surdosage, comme nous l’avons évoqué ci-dessus.
Les autorités de santé ont fixé à 400 µp par jour l’apport maximal tolérable pour cet oligo-élément. La sélénose (intoxication au sélénium) semble se manifester uniquement avec des apports prolongés de 1 000 µp par jour. Dans ce cas, on remarque l’apparition d’effets comme nous les avons décrits dans le point précédent (nausées, vomissements, etc.). En outre, une supplémentation normale et adaptée de sélénium n’entraîne pas d’effets indésirables ou secondaires. Bien sûr, une supplémentation adaptée se décide avec un médecin.
En théorie, l’action antioxydante du sélénium offre une protection cardiovasculaire aux personnes qui le consomment. Néanmoins, des études et essais cliniques alertent sur les conséquences possibles d’une supplémentation inutile. En effet, s’il n’y a pas de déficit avéré en sélénium, la supplémentation peut engendrer un apport excédentaire continu. Ce dernier peut augmenter le risque de souffrir d’hypercholestérolémie et de diabète de type 2 (10) (11). Ce sont deux facteurs majeurs de risque cardiovasculaire. Les spécialistes insistent donc sur ce point : la supplémentation en sélénium n’est bénéfique que si elle est nécessaire.
Notre corps n’est pas capable de synthétiser le sélénium. Par conséquent, nous devons nous en assurer des apports suffisants à travers notre alimentation. La supplémentation est à envisager sur avis médical, uniquement lorsqu’elle s’avère nécessaire. Cet oligo-élément démontre des atouts particuliers pour le système immunitaire et pour traiter les cancers.