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Ce mot ne vous évoque peut-être rien, pourtant la lactoferrine participe activement à la croissance et au développement de tous les nourrissons, qu’ils soient allaités ou biberonnés. Cette glycoprotéine, qui présente une haute affinité pour le fer, renferme bien des avantages et présente de nombreux bienfaits pour la santé. Voici tout ce qu’il faut savoir à son sujet !
La lactoferrine que l’on nomme parfois « LF » est une glycoprotéine. Elle est issue de la famille des transferrines, c’est-à-dire qu’elle se lit au fer. Elle dispose également de multiples propriétés sur la santé (1), que nous détaillerons dans un prochain point suivant. Ces propriétés sont antivirales, antibactériennes, anti-inflammatoires, antifongiques, antioxydantes et immunomodulatrices. Elles sont intrinsèquement liées à sa grande affinité pour le fer. Cette lactoferrine se trouve dans le lait cru. Elle est entre 5 et 10 fois plus présente dans le lait maternel que dans le lait de vache laitière (2). Cette glycoprotéine est l’un des ingrédients qui composent le lait maternel et qui en font sa richesse.
C’est en 1966 que la présence de cette glycoprotéine est démontrée pour la première fois dans l’urine, dans le mucus cervical, le sperme, le fluide pancréatique, les larmes, la bile, les sécrétions nasales ou encore, la salive.
Les personnes qui consomment des produits laitiers absorbent régulièrement de la lactoferrine. Il s’agit de l’unique source alimentaire de ce nutriment, qu’on retrouve donc dans le lait à raison de 150 mg/litre. Les compléments alimentaires permettent d’augmenter sa consommation sans bouleverser vos habitudes alimentaires.
Quels sont les bienfaits de la lactoferrine ? Ces bienfaits, qui sont nombreux, concernent aussi bien les nourrissons que les adultes. La lactoferrine joue toutefois un rôle clé dans l’alimentation des bébés et des jeunes enfants. Elle est très importante pour plusieurs raisons.
La lactoferrine est l’une des principales protéines se trouvant dans le lait maternel. Elle participe au bon développement de la flore intestinale des nourrissons, leur permettant d’absorber au mieux le fer présent dans leur alimentation. En outre, la lactoferrine contribue à protéger les bébés des maladies et des infections, en renforçant leurs défenses naturelles. Elle est l’un des composants du lait maternel qui permet de booster l’immunité des bébés. En outre, elle leur fait profiter de l’ensemble de ses bienfaits, dont voici le détail.
Comme évoqué précédemment, la lactoferrine contribue à forger le système immunitaire des nourrissons et à les protéger des agressions extérieures. L’une de ses principales fonctions est de combattre les germes à l’origine d’infections virales, parasitaires, bactériennes et fongiques. Et ce, quel que soit l’âge de la personne qui la consomme. La lactoferrine stimule le système immunitaire et dispose d’effets directs sur les bactéries intestinales, ce qui réduit le risque d’infection intestinale. Nous allons détailler chacune des actions antivirale, antibactérienne, antioxydante, antimicrobienne et intestinale de cette protéine.
On sait qu’elle possède des actions immunomodulatrices qui améliorent la réponse immunitaire grâce à la présence de récepteurs spécifiques à cette protéine, qui se situent sur des cellules immunitaires telles que les macrophages, les monocytes et les lymphocytes. Les études montrent des résultats prometteurs de l’utilisation de lactoferrine comme supplément. Les personnes qui la consomment présentent un meilleur statut immunitaire et cette protéine peut agir sur l’activation des défenses naturelles de chacun.
Lorsqu’il s’active, le système immunitaire active les cellules, qui sont notamment les macrophages et les monocytes. Cela entraîne une production accrue de radicaux libres, qui peut être décuplée en cas de présence de fer libre. La lactoferrine possède une forte affinité avec ce fer libre. Elle fonctionne comme un puissant antioxydant local, qui protège les cellules immunitaires des effets néfastes des radicaux libres. En effet, celle-ci est libérée au niveau de l’inflammation par les cellules immunitaires et elle piège le fer. Elle améliore donc considérablement le statut oxydant des personnes qui la consomment (3).
Les vertus de la lactoferrine portent également sur le système intestinal. Celle-ci s’implique dans le fonctionnement de l’intestin et l’aide à se réguler. Les études montrent que cette protéine contribue à réduire les inflammations intestinales et les maladies inflammatoires qui affectent les intestins (4). Les études montrent également que l’apport de lactoferrine aux nourrissons augmente le nombre de bonnes bactéries dans les intestins, et une réduction des mauvaises bactéries. Dans le cas d’un déséquilibre entre ces deux types de bactéries (dysbiose du microbiote intestinal), la lactoferrine aide à maintenir l’équilibre et à assurer le confort intestinal (5). Les études montrent aussi que cette protéine stimule la prolifération des cellules intestinales, ce qui contribue à améliorer les fonctions digestives (6).
La lactoferrine possède de multiples bienfaits, dont des vertus anti-inflammatoires et antimicrobiennes. Elle présente donc une activité anti-infectieuse contre bon nombre de micro-organismes. Parmi eux se trouvent les levures, les champignons, les virus et les bactéries de toutes sortes (7). Tout comme elle stimule le système immunitaire pour le rendre plus efficace, elle lutte directement contre les possibles agressions extérieures qui le menacent.
La glycoprotéine élimine certains virus de manière directe, et notamment ceux qui se lient aux sites des récepteurs viraux. De cette façon, elle permet de les empêcher d’infecter les cellules saines. En outre, elle agit aussi indirectement en bloquant l’activité des virus, et en augmentant la réponse immunitaire de l’organisme. Chez certains patients atteints d’une hépatite C, ce nutriment a permis de réduire la charge virale de près de 50 %. Elle est aussi moins présente dans le sang des personnes infectées par le VIH. Les premiers essais cliniques réalisés sur cette protéine démontrent que son administration orale (supplémentation à base de compléments alimentaires) réduit la charge virale des personnes infectées par certains virus.
La lactoferrine produit une activité antibactérienne, comme le montrent les études réalisées à ce chapitre (8). En effet, dans un essai, la protéine s’associe à un traitement antibiotique pour traiter l’infection à Helicobacter pylori. La bactérie est éliminée à 100 % chez les personnes qui bénéficient de ce traitement, tandis qu’elle l’est à moins de 77 % chez les patients qui ne bénéficient que d’un traitement antibiotique (9). L’utilisation de l’association entre traitement antibiotique et lactoferrine est aussi efficace dans le traitement de la pharyngite chronique chez les enfants positif aux streptococci intracellulaires de groupe A (10).
Nous l’avons évoqué plusieurs fois au cours de cet article. La lactoferrine possède une grande affinité avec le fer. Cela signifie qu’elle est capable de se lier avec lui. Le fer est utilisé par les tumeurs et les pathogènes pour s’accroître et se développer. En se liant ainsi au fer, elle permet d’en améliorer l’absorption par l’intestin (et donc par l’organisme), mais elle prive également les cellules malades de cette ressource qui leur est essentielle.
Dans le colostrum (le lait maternel des premiers jours), la concentration en fer est faible. La lactoferrine présente dans le lait maternel a pour rôle d’optimiser l’absorption du fer par l’organisme du nourrisson. Celui-ci est alors absorbé de 30 à 70 % grâce à la glycoprotéine. À titre comparatif, le fer présent dans le lait de vache est absorbé à 5 ou 10 % maximum.
Les recherches sur les bienfaits de la lactoferrine sur la construction osseuse sont peu nombreuses. Toutefois, les études préliminaires suggèrent que cette protéine aide à la prévention de l’ostéoporose. En effet, des tests ont permis de démontrer que la lactoferrine fonctionne avec l’hydroxyapatite minérale afin de stimuler la croissance des ostéoblastes. Il s’agit des cellules qui participent à la formation osseuse. La supplémentation de lactoferrine est bénéfique pour la santé osseuse, en particulier chez les femmes en ménopause. Les femmes qui en consomment voient leur résorption osseuse diminuer, et leur formation osseuse augmenter.
La consommation de lactoferrine réduit le nombre de lésions cutanées liées à l’acné. En outre, elle réduit également la quantité de sébum sécrété par la peau, le grade d’acné ainsi que les lésions inflammatoires associées. Les triacylglycérols, qui correspondent à un type de graisses à la surface de la peau sont aussi réduits par la consommation de lactoferrine. Lorsqu’on l’associe au zinc et à la vitamine E, la lactoferrine contribue à réduire les lésions acnéiques totales. Mais aussi les lésions inflammatoires et les comédons.
La lactoferrine joue un rôle de surveillance de la croissance des cellules. Par conséquent, elle contribue à lutter contre le développement des métastases et des cellules tumorales. Cette molécule pourrait donc jouer un rôle suppresseur de tumeur (11). Les recherches réalisées à ce sujet suggèrent que la lactoferrine est un agent anticancéreux très puissant. La lactoferrine contribuerait à réduire le risque de développement de tumeurs au contact de produits chimiques toxiques (12).
Voici quelques informations utiles en lien avec la consommation de lactoferrine.
Les nourrissons profitent des effets de la lactoferrine à travers le lait maternel ou le lait en poudre qu’ils consomment. On peut aussi la trouver sous la forme de complément alimentaire. Dans ce cas, la lactoferrine est d’origine bovine et extraite par microfiltration du lait de vache. Ce type de complément n’existe pas en « bio ». Il se trouve généralement sous forme de gélules gastro-résistantes pour améliorer son absorption.
Les compléments alimentaires à base de lactoferrine permettent de rétablir l’équilibre en fer dans l’organisme. Ils peuvent donc être pris en complément de certains médicaments. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin en cas de besoin.
Les compléments alimentaires n’ont pas pour vocation de remplacer une alimentation saine et équilibrée. Il faut faire preuve de précautions si vous êtes enceinte, allaitante, ou si vous rencontrez des problèmes de santé. La consultation d’un médecin est nécessaire avant de débuter une cure de compléments alimentaires. La lactoferrine est déconseillée aux personnes allergiques aux protéines de lait.
Prise à des doses excessives, la lactoferrine peut entraîner des effets secondaires comme la constipation et la fatigue. La perte d’appétit, les éruptions cutanées et les frissons font également partie de ces effets. Il faut donc prendre soin de respecter la posologie du produit que vous utilisez. Comme la concentration en lactoferrine des produits disponibles sur le marché peut considérablement varier, il n’existe pas de posologie stricte. Reportez-vous aux indications du fabricant.
La lactoferrine est l’un des nutriments indispensables au bon développement et à la croissance des nourrissons. Elle joue un rôle clé dans la modulation de l’immunité des bébés, mais également des adultes. Cette glycoprotéine est un nutriment phare de l’alimentation des bébés. On la retrouve en grandes quantités dans le lait maternel, ce qui explique ses effets considérables sur l’immunité.
En outre, la lactoferrine possède d’autres vertus (antivirales, antimicrobiennes, antioxydantes…). Nous pouvons tous en profiter à travers le lait de vache ou la supplémentation !