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S’il existe plusieurs façons de jeûner, l’objectif reste toujours le même : profiter des bienfaits de cette pratique alimentaire spécifique. Qu’il soit intermittent, thérapeutique, complet ou partiel, il se base toujours sur l’approche de l’autoguérison. Voici tout ce qu’il faut savoir des principes et des bienfaits du jeûne.
Le jeune est une très ancienne approche d’autoguérison. Depuis toujours, les êtres humains et les animaux cessent de s’alimenter lorsqu’ils sont blessés ou malades. L’objectif est de s’abstenir de consommer tout aliment liquide ou solide (hormis l’eau) durant une période plus ou moins longue, afin de régénérer l’organisme, le détoxifier et le reposer. Dans cette logique, le jeûne permettrait de contribuer au maintien d’une santé de fer, tout comme l’équilibre émotionnel, l’exercice physique et bien sûr, une alimentation saine.
Pratiquer le jeûne se fait dans l’idée de détoxiquer l’organisme. Il incite ainsi le système digestif à prendre du repos, et les organes internes peuvent se purger en éliminant les mauvaises graisses et les toxines accumulées. Seul le jeûne rend possible cette détoxification générale. Il ne faut pas manger durant plusieurs heures, ou plusieurs jours, en fonction du type de jeûne mis en place. Les personnes qui se lancent dans un jeûne le font donc pour donner à leur corps la possibilité de s’auto-nettoyer, et pour favoriser des conditions de guérison optimale. Selon certaines croyances religieuses et spirituelles, le jeûne offre un sentiment de désencombrement mental, et donc de clarté d’esprit.
Il existe plusieurs façons de pratiquer le jeûne, quels que soient nos objectifs. Le terme « jeûne » désigne plusieurs types de jeûnes et donc de cures.
Cette pratique ancestrale de l’autoguérison apporterait donc de nombreuses vertus, quelle que soit la méthode employée. Quels sont les bienfaits du jeûne ? Et qu’en dit la science ? Réponses !
Le jeûne peut être supervisé médicalement dans le cadre du traitement de l’hypertension artérielle. En effet, les patients qui le pratiquent (complet ou partiel, sur avis médical) démontrent une baisse de leur pression artérielle après plusieurs jours de traitement. Le jeûne s’accompagne parfaitement d’une diète végétarienne dans ce cas, et d’une prise en charge médicale.
L’alimentation selon le principe du jeûne permet aussi d’améliorer la sensibilité à l’insuline, en plus de réduire la tension artérielle et le stress oxydatif chez les personnes qui le pratiquent (1). Le jeûne est une thérapie saine pour le système cardiovasculaire et le cœur (2). Y associer une alimentation pauvre en acides gras saturés et riche en acides gras poly et mono-insaturés est d’autant plus efficace. Dans le cadre du traitement de l’hypertension artérielle, il est important de bien préparer son organisme.
La thérapie par le jeûne est particulièrement efficace chez les personnes qui souffrent d’un syndrome de douleur chronique. Celui-ci concerne énormément de pathologies comme la maladie inflammatoire de l’intestin, l’arthrite rhumatoïde, le syndrome de l’intestin irritable, les migraines et céphalées… Et bien d’autres encore. Dans ce cadre, certains patients ont bénéficié de traitements d’hydrothérapie, d’acupuncture, de plusieurs approches corps-esprit et ont modifié leurs habitudes de vie. Parmi elles, l’intégration d’un jeune de sept jours, qui ne comprenait donc qu’une consommation limitée à deux litres par jour de liquides : thé, bouille, jus de fruits, eau minérale. Ces patients ont pu rapporter une réduction considérable des principaux symptômes de leur pathologie (3). Les effets secondaires sont inexistants, ce qui est un véritable atout face aux médicaments.
Certaines modifications des habitudes alimentaires peuvent engendrer des effets positifs sur les symptômes de l’arthrite rhumatoïde (4). La thérapie par le jeûne contribue à améliorer les symptômes de cette maladie : augmentation de la capacité fonctionnelle, diminution de la douleur… Dans une synthèse de quatre études, l’efficacité du jeûne thérapeutique a été soulignée dans le cadre de cette pathologie. Les patients atteints d’arthrite rhumatoïde ont pratiqué le jeûne durant sept à vingt-trois jours. Après cela, ils ont suivi une diète végétarienne (5). Selon les données disponibles, des améliorations considérables et à long terme ont pu être observées, tandis que les groupes témoins n’ont pas connu d’amélioration de ce type.
Le jeûne complet d’une semaine semble produire des effets bénéfiques conséquents sur la qualité du sommeil. En effet, si le jeûne n’a pas d’effet sur le temps de sommeil total, il contribue à réduire le nombre de réveils au cours de la nuit (6). D’autre part, il engendre aussi des améliorations notoires en ce qui concerne l’énergie, la qualité subjective du sommeil, la concentration et la balance émotionnelle (7). Il est possible de pratiquer le jeûne intermittent pour favoriser un sommeil réparateur et bénéficier d’un gain d’énergie considérable au cours de la journée.
Le jeûne est une méthode d’alimentation souvent utilisée pour perdre du poids. Et à ce chapitre, il se montre très efficace (8). En effet, le jeûne permet, dans un premier temps, d’induire une perte de poids conséquente liée à la restriction calorique qu’il implique (9). À long terme, il contribue au maintien d’un poids de forme. Pour perdre du poids sainement et durablement, il est important d’associer le jeûne à l’exercice physique, à de bonnes habitudes alimentaires et à des habitudes de vie plus saines. Autrement, il n’est pas suffisant pour perdre du poids et maintenir un poids de forme dans la durée. En effet, s’il est la seule méthode employée, la reprise du poids initial est courante.
Le jeûne est une thérapie très souvent proposée aux patients qui souffrent d’une pancréatite aiguë. Et ce, en raison des douleurs ainsi que de l’intolérance digestive ressenties par le patient concerné. Le jeûne complet (et le jeûne associé à la cimétidine, un médicament qui réduit l’acidité gastrique) a offert d’excellents résultats. Il permet la reprise d’activités digestive et intestinale rapide et normale. De plus, il permet de réduire les prises d’analgésique. Seul le jeûne complet permet de réduire la durée des douleurs abdominales dans le cadre de la pancréatite aiguë.
La mise en place d’un jeûne peut aider le corps à améliorer sa sensibilité à l’insuline. C’est, pour beaucoup de personnes (et notamment les sportifs) l’un des principaux intérêts du jeûne intermittent. Grâce à cela, on peut adopter une alimentation qui limite les excès de glucides, notamment en cours de journée et à index glycémique élevé. De même, le pancréas, qui se charge de la sécrétion d’insuline, et tout l’organisme se purgent. Le corps redevient plus sensible à l’action de l’insuline et à son intérêt pour le maintien d’une glycémie normale.
Lorsqu’on pratique le jeûne, on prive les cellules de nourriture. L’organisme puise alors dans ses réserves pour les nourrir. S’opère tout un processus de détoxification dans l’ensemble des organes, qui se purgent des mauvaises graisses et des toxines accumulées. Il permet donc de faire le ménage dans l’organisme tout entier. Cette détoxification complète et profonde est particulièrement bénéfique pour faire face à l’oxygénation des cellules, mais aussi à leur vieillissement. Le système digestif tout entier, mis au repos, va permettre aux organes de se purifier d’eux-mêmes.
Il faut aussi tenir compte de la dimension spirituelle du jeûne. En désencombrant le corps, on peut aussi vider l’esprit et libérer la sphère émotionnelle de bon nombre de tensions.
Beaucoup de sportifs pratiquent le jeûne. Ils n’adoptent pas tous le même type de jeûne, mais recherchent tous les bienfaits de cette pratique. Il s’agit aussi bien des sportifs amateurs que des athlètes professionnels. Les marathoniens kenyans pratiquent le jeûne intermittent : cela fait partie de leurs habitudes de préparation à l’effort et de vie. Les sportifs peuvent pratiquer le jeûne de façon occasionnelle afin de détoxifier leur organisme et le nettoyer des toxines accumulées en raison du stress physique.
Dans certaines disciplines sportives très physiques comme l’haltérophilie, la pratique du jeûne permet de maintenir et même de décupler ses capacités physiques. En effet, le corps se nourrit des graisses transformées en corps cétoniques ce qui offre un rendement énergétique souvent supérieur à celui produit par l’apport externe de glucides. Ainsi, la pratique du jeûne peut avoir une réelle incidence sur la performance sportive et sur la santé. Toutefois, dans ce cadre, un suivi médical adapté est recommandé afin de ne prendre aucun risque et s’assurer une pratique sportive en toute sécurité.
Le jeûne, quelle que soit sa forme, est-il adapté à tout le monde ? Au contraire, peut-il représenter des risques ?
La pratique du jeûne n’est pas sans danger. Il est contre-indiqué en cas de troubles alimentaires (boulimie, anorexie, etc.), en cas de fatigue et de faiblesse du système immunitaire. Il en est de même pour les carences nutritionnelles, les troubles cardiaques, la grossesse et les maladies rénales. Enfin, cette pratique alimentaire thérapeutique ne se destine pas aux personnes dépendantes ou atteintes d’une maladie psychique. Un avis médical est recommandé avant de se lancer dans un jeûne, même partiel ou intermittent. Il est indispensable en cas de traitement médical ou de pathologie.
Le jeûne peut entraîner des effets secondaires, notamment les premiers jours. Nombreux sont ceux qui ressentent une sensation de froid. Il en est de même pour les maux de tête et les nausées. Ce sont les signes d’une désintoxication profonde de l’organisme. D’autre part, le corps va produire de l’énergie (du glucose) à partir d’autres composés, afin de couvrir ses besoins.
Certains pratiquants du jeûne peuvent souffrir d’hypotension artérielle, le plus souvent liée à de faibles apports en sels minéraux. Cela peut aussi engendrer des vertiges et des crampes. Ici, il est bénéfique de consommer des bouillons riches en sels minéraux et des eaux minérales. Si ces troubles subsistent, il se peut que votre corps ne supporte pas le jeûne : demandez conseil à votre médecin.
Quelle que soit sa forme, le jeûne peut apporter des bienfaits considérables à l’organisme. Ses bienfaits concernent autant le système digestif que le reste de l’organisme. Détoxification des organes, soulagement des douleurs chroniques, amélioration de la qualité du sommeil… Ses effets ne sont pas négligeables. Toutefois, pratiquer le jeûne n’est pas sans risques. Il faut s’assurer de ne pas faire l’objet d’une contre-indication et prendre connaissance des éventuels effets indésirables. D’autre part, la mise en place d’un suivi médical adapté est hautement recommandée dans ce cadre, en particulier en cas d’hypertension artérielle.