Nos cheveux reflètent souvent notre état de santé général. Nous savons aujourd'hui que leur beauté ne dépend pas uniquement des soins externes que nous leur apportons. La nutrition interne joue un rôle fondamental dans leur vitalité et leur résistance. Constitués principalement de kératine, il est essentiels de leur apporter les nutriments essentiels pour préserver leur force et leur beauté. En effet, les carences alimentaires se manifestent rapidement par une chute accrue, une fibre capillaire fragilisée, des pointes fourchues et un manque de brillance.
Les meilleurs nutriments pour renforcer vos cheveux
Les protéines et les acides aminés
La kératine constitue entre 90 et 95% de la structure du cheveu. Cette protéine fibreuse de type alpha est synthétisée par les kératinocytes, cellules spécialisées situées dans la couche profonde de l'épiderme (1). Nous distinguons deux types principaux de kératine : le type I, présent dans les phanères comme les cheveux et les ongles, et le type II, localisé dans les systèmes digestif, urinaire et respiratoire.
Cette protéine remplit plusieurs fonctions fondamentales que nous connaissons bien. Elle confère tout d'abord une résistance mécanique exceptionnelle : une mèche de 100 cheveux peut supporter une traction allant jusqu'à 10 kilogrammes. Elle procure également de l'élasticité, permettant au cheveu de s'allonger jusqu'à 5% de sa longueur initiale avant de reprendre sa forme comme un ressort. La plasticité fait partie de ses propriétés remarquables, offrant au cheveu la capacité de conserver la forme qu'on lui donne lors du coiffage.
L'imperméabilité représente une autre fonction essentielle de la kératine. Grâce à sa disposition en écailles superposées, elle protège la fibre capillaire contre l'humidité excessive et les agressions environnementales. Elle constitue ainsi un véritable bouclier naturel contre les facteurs extérieurs susceptibles d'altérer la structure du cheveu.
Les acides aminés soufrés essentiels
La cystine et la méthionine représentent des acides aminés soufrés clés dans la fabrication de la kératine par notre organisme. Ces composés accélèrent la synthèse naturelle de cette protéine par le follicule pileux et structurent solidement la fibre capillaire (2). Nous observons régulièrement leur importance capitale dans le maintien d'une chevelure saine.
La cystine, précurseur direct de la kératine, constitue un fortifiant pour les cheveux un fortifiant pour les cheveux et participe activement à la solidité de la fibre et à la qualité de la repousse. Elle contient du soufre qui forme des ponts disulfures entre les chaînes protéiques, créant ainsi une structure tridimensionnelle particulièrement robuste. En synergie avec les vitamines du groupe B et le zinc, elle aide à freiner la chute et à renforcer le cheveu dès la racine.
La méthionine nourrit les follicules pileux et participe directement à la production de kératine. Elle intervient également dans la synthèse d'autres composés soufrés essentiels à la santé capillaire. Nous considérons cet acide aminé comme indispensable pour maintenir une croissance régulière et une structure optimale.
La lysine mérite également notre attention. Elle favorise la croissance et stimule la synthèse du collagène, contribuant ainsi à l'ancrage solide du cheveu dans son follicule. Elle facilite également l'absorption du fer, élément essentiel au transport de l'oxygène vers les cellules capillaires.
Les sources de protéines et d'acides aminés à privilégier
Nous privilégions certains aliments pour leur richesse exceptionnelle en protéines et acides aminés essentiels. Les œufs arrivent en tête de nos recommandations : ils constituent une excellente source de cystéine, tout en apportant de la biotine et de la vitamine B12, éléments fondamentaux pour la production de kératine. Un seul œuf fournit environ 33% de l'apport quotidien recommandé en biotine.
Le saumon représente une très bonne source de protéines de haute qualité, avec 17 grammes pour une portion de 85 grammes. Il apporte également 17% de l'apport quotidien recommandé en biotine et contient des acides gras oméga-3 bénéfiques pour la croissance des cheveux. Nous apprécions particulièrement sa richesse en nutriments complémentaires qui agissent en synergie.
Les protéines végétales offrent des alternatives intéressantes et variées :
- Le quinoa et le sarrasin contiennent l'ensemble des acides aminés essentiels
- Le soja apporte des protéines complètes et facilement assimilables
- L'amarante et l'ortie enrichissent l'alimentation en composés protéiques
- Le chanvre et les graines de courge fournissent des protéines de qualité
- Les algues et la spiruline concentrent de nombreux nutriments protéiques
Le petit épeautre mérite une mention spéciale car il contient les 8 acides aminés essentiels nécessaires à l'organisme. Nous recommandons de varier ces sources pour bénéficier d'un spectre complet d'acides aminés et favoriser une pousse optimale.
Les vitamines B et D : catalyseurs de la croissance capillaire

La biotine (vitamine B8)
La biotine, également appelée vitamine B8, soutient activement la synthèse de kératine et la vitalité des phanères que sont les cheveux et les ongles. Nous constatons qu'elle aide à maintenir une pousse régulière et une fibre plus résistante face aux agressions quotidiennes (3). Son rôle dans le métabolisme des protéines et des acides aminés s'avère fondamental.
En cure, la biotine contribue à limiter la chute réactionnelle souvent observée lors de périodes de fatigue, de stress intense ou de changements de saison. Elle améliore la qualité globale de la chevelure en renforçant la brillance et la tenue du cheveu. Nous recommandons une cure de 2 à 3 mois pour observer des résultats significatifs.
La synergie avec le zinc et la cystine optimise considérablement les effets de la biotine. Nous conseillons particulièrement cette association lors des changements de saison, périodes pendant lesquelles la chute s'intensifie naturellement. Cette combinaison agit à plusieurs niveaux pour renforcer la fibre capillaire et stimuler la croissance.
Les autres vitamines du groupe B
Les vitamines du groupe B exercent des rôles spécifiques mais complémentaires dans la santé capillaire. La vitamine B6 soutient la production de mélanine, pigment naturel du cheveu, tout en réduisant la chute et en participant activement à la synthèse des acides aminés. Elle intervient dans de nombreuses réactions enzymatiques essentielles au métabolisme du follicule pileux.
La vitamine B5, connue sous le nom d'acide pantothénique, hydrate en profondeur et améliore la souplesse du cheveu. Elle contribue également à la vitalité du cuir chevelu en favorisant une microcirculation optimale. Nous observons qu'elle aide à prévenir le dessèchement et la fragilité de la fibre.
La vitamine B12 se révèle essentielle pour la santé des cheveux. Elle participe à la formation des globules rouges qui transportent l'oxygène vers les follicules pileux. Une carence en cette vitamine peut entraîner une chute diffuse et un ralentissement de la pousse.
Ces vitamines soutiennent collectivement le métabolisme énergétique, la division cellulaire et la synthèse protéique au niveau du follicule. En cures combinées, elles aident à régulariser la pousse et maintenir un cycle capillaire sain, à limiter la casse et améliorer la résistance de la fibre mais aussi à améliorer l'aspect global et soutenir la chevelure lors de phases de stress ou fatigue.
La levure de bière et la spiruline constituent des sources naturelles intéressantes en vitamines B. Nous conseillons une cure de 2 à 3 mois en synergie avec cystine et zinc pour maximiser les bénéfices. Ces compléments naturels offrent également d'autres nutriments bénéfiques pour la santé globale.
La vitamine D
La vitamine D participe à de nombreux mécanismes cellulaires, y compris au niveau du follicule pileux. Nous savons qu'elle aide à entretenir la fibre et à stabiliser la pousse en régulant le cycle de vie du cheveu. Son rôle immunomodulateur contribue également à la santé du cuir chevelu.
Cette vitamine s'avère particulièrement utile lors des périodes de faible ensoleillement ou en cas d'apports bas confirmés par un bilan sanguin. Elle soutient une chevelure plus résistante et favorise une repousse plus régulière. Nous constatons qu'un statut optimal en vitamine D influence positivement la densité capillaire.
Nous recommandons la forme D3 végétale, pratique au quotidien et bien assimilée. Elle doit être prise avec un repas contenant des lipides pour une meilleure absorption, car il s'agit d'une vitamine liposoluble. Une durée de cure de 2 à 3 mois s'adapte selon la saison et le statut individuel, idéalement évalué par dosage sanguin.
Les minéraux et oligo-éléments : cofacteurs indispensables

Le zinc
Le zinc représente un minéral clé de la synthèse de kératine qui soutient activement la croissance et la réparation des tissus capillaires. Il aide également à l'équilibre du cuir chevelu en régulant la production de sébum. En cas d'apports bas, une cure peut améliorer la densité visuelle et limiter significativement la casse (4).
Ce minéral protège les cellules contre le stress oxydatif et favorise le processus de kératinisation. Nous recommandons un apport de 10 à 15 mg par jour pendant 1 à 3 mois, toujours au cours d'un repas pour optimiser l'absorption et limiter les troubles digestifs éventuels. Il convient de le prendre à distance du fer et du calcium qui peuvent interférer avec son assimilation.
Le zinc se révèle particulièrement intéressant en synergie avec biotine et cystine. Cette association agit sur plusieurs mécanismes complémentaires pour renforcer la fibre capillaire et stimuler la pousse. Les sources alimentaires riches en zinc incluent notamment :
- Les huîtres, championnes incontestées de la teneur en zinc
- Le foie de veau, l'agneau et le bœuf pour les protéines animales
- Les produits laitiers et les œufs comme sources accessibles
- Les noix du Brésil, amandes et noisettes pour les options végétales
Le fer
Le fer contribue essentiellement au transport de l'oxygène vers les follicules pileux, processus indispensable à une pousse régulière et vigoureuse. Des apports insuffisants peuvent accentuer la chute diffuse, particulièrement chez les femmes en période de menstruation ou après une grossesse. Nous observons fréquemment ce lien entre statut martial et santé capillaire.
En cas de statut bas confirmé par un dosage de la ferritine, une forme bisglycinate bien tolérée aide à réduire la chute et à relancer la densité. Cette forme chélatée présente l'avantage d'être mieux absorbée et de provoquer moins de troubles digestifs que les sels de fer classiques. Elle s'avère idéale pendant les périodes de fatigue ou après une grossesse.
Associer le fer à une source de vitamine C améliore significativement son assimilation. Il reste essentiel de faire un point sur le statut en fer si la chute se révèle marquée ou prolongée. Une cure de 2 à 3 mois s'effectue de préférence après bilan, sur avis médical, pour éviter les excès potentiellement problématiques.
Silicium organique, cuivre et autres oligo-éléments
Le silicium organique constitue un oligo-élément qui participe à la souplesse et l'élasticité de la fibre en soutenant la matrice de collagène et d'élastine. Nous constatons qu'il s'avère particulièrement intéressant pour les cheveux fins et cassants, améliorant leur résistance, leur toucher et leur brillance. L'extrait de bambou, naturellement riche en silice, représente une source privilégiée de cet élément.
En association avec le collagène et la vitamine C, le silicium optimise la structure capillaire. Une cure de 2 à 3 mois s'accompagne idéalement d'une bonne hydratation quotidienne pour maximiser les effets sur la fibre. Nous observons des améliorations notables sur la texture et le volume des cheveux fins.
Le cuivre agit comme cofacteur dans la synthèse de mélanine, contribuant ainsi à la pigmentation normale des cheveux. Il aide à maintenir la couleur naturelle en soutenant la production de ce pigment et participe à la solidité de la fibre. Une carence peut entraîner une dépigmentation prématurée.
Le sélénium représente un oligo-élément aux propriétés antioxydantes remarquables. Il protège le bulbe capillaire contre les agressions oxydatives quotidiennes. Nous le trouvons intéressant pour limiter la casse et le ternissement de la fibre, surtout combiné à la vitamine E et aux oméga. Il convient d'un autre côté de respecter scrupuleusement les dosages recommandés.
Le magnésium, bien que souvent sous-estimé, participe au bon fonctionnement de l'organisme. Il permet de diminuer le stress, de préserver l'équilibre musculaire et nerveux, et de limiter la fatigue. Ces actions indirectes influencent positivement la santé capillaire. Les sources alimentaires incluent le chocolat noir, les fruits et légumes frais, les céréales non raffinées et les fruits secs.
| Minéral | Rôle principal | Dosage recommandé | Durée de la cure |
|---|---|---|---|
| Zinc | Synthèse de kératine, équilibre du cuir chevelu | 10-15 mg/jour | 1 à 3 mois |
| Fer | Transport d'oxygène vers les follicules | Selon statut | 2 à 3 mois |
| Silicium | Souplesse et élasticité de la fibre | Variable | 2 à 3 mois |
| Cuivre | Pigmentation et solidité | Oligoélément | Selon besoin |
| Sélénium | Protection antioxydante | Faible dose | 2 à 3 mois |
Les vitamines antioxydantes : protection contre les agressions

La vitamine C
La vitamine C constitue un antioxydant majeur qui protège le bulbe des stress oxydatifs quotidiens. Elle soutient activement la synthèse de collagène, protéine utile à l'ancrage solide du cheveu dans son follicule. En association avec le fer et le collagène, elle contribue à une pousse plus régulière et à des cheveux visiblement plus toniques (5).
Nous recommandons une prise de vitamine C liposomale le matin ou en début de journée, moment optimal pour bénéficier de son effet énergisant. La synergie avec fer et collagène maximise l'efficacité de chaque composant. Une cure de 2 à 3 mois se renouvelle selon le rythme saisonnier, particulièrement lors des périodes de stress ou de fatigue.
Certaines sources alimentaires riches en vitamine C favorisent particulièrement la production de kératine :
- Le chou frisé combine vitamine C, vitamine A et soufre
- Les poivrons apportent également de la capsaïcine stimulante
- Les carottes enrichissent l'apport en provitamine A bénéfique
Cette vitamine hydrosoluble ne se stocke pas dans l'organisme, d'où l'importance d'un apport quotidien régulier. Elle participe également à la protection du cuir chevelu contre les radicaux libres générés par la pollution et les UV.
La vitamine E
La vitamine E représente un antioxydant liposoluble qui protège les lipides de la fibre et du cuir chevelu contre le stress oxydatif. Les UV, la pollution et la chaleur des appareils coiffants génèrent des radicaux libres que cette vitamine neutralise efficacement. En cure, elle aide à préserver la souplesse de la tige capillaire.
Nous constatons qu'elle limite la casse et maintient une brillance durable, particulièrement bénéfique sur cheveux secs ou abîmés. Elle protège également les membranes cellulaires du follicule pileux, contribuant ainsi à une pousse de qualité. Son action se révèle complémentaire de celle de la vitamine C dans la lutte contre le vieillissement prématuré.
La prise s'effectue au cours d'un repas contenant des lipides pour optimiser l'absorption de cette vitamine liposoluble. La synergie avec les oméga-3 et oméga-6 potentialise les effets protecteurs sur la fibre capillaire. Une cure de 2 à 3 mois s'adapte selon l'état des longueurs et les agressions subies.
La vitamine A et la coenzyme Q10
Les patates douces, riches en provitamine A, favorisent activement la synthèse de la kératine. Une patate douce moyenne fournit plus de 100% de l'apport quotidien recommandé en provitamine A. Cette forme précurseur se transforme en vitamine A selon les besoins de l'organisme, évitant ainsi les risques de surdosage.
La coenzyme Q10 mérite notre attention pour son rôle dans la production d'énergie cellulaire. Elle agit comme transporteur au niveau des mitochondries pour produire l'ATP, molécule énergétique essentielle. Nous savons qu'elle favorise également le recyclage des vitamines C et E antioxydantes, créant ainsi un réseau de protection synergique.
Cette coenzyme, également appelée ubiquinone, est présente naturellement dans de nombreux aliments. Les sources privilégiées incluent :
- Le hareng et la truite pour les poissons gras
- Le poulet et la sardine comme alternatives
- La cacahuète, le sésame et la pistache pour les oléagineux
- Le brocoli comme source végétale intéressante
La production endogène de Q10 diminue avec l'âge, ce qui peut justifier une supplémentation chez certaines personnes. Elle participe à la vitalité globale des cellules du follicule pileux et à leur protection contre le stress oxydatif.

Oméga 3, oméga 6 et collagène
Les oméga-3 (EPA-DHA)
Les acides gras oméga-3 assurent la souplesse cellulaire et nourrissent en profondeur le cuir chevelu. Le DHA doit être le plus abondant dans les compléments, mais la présence d'EPA s'avère essentielle car il permet la régulation des phénomènes inflammatoires. Nous observons que ces acides gras soutiennent la qualité du film hydrolipidique du cuir chevelu.
Cette action permet une fibre mieux lubrifiée, plus souple et moins cassante. En cure, les oméga-3 aident à assouplir la fibre, à améliorer la brillance et à limiter l'aspect terne ou plat. Ils se révèlent idéaux pour redonner du corps aux cheveux fins manquant de volume et de vitalité.
Nous recommandons une cure de 2 à 3 mois, de préférence au cours d'un repas pour faciliter l'absorption. L'association avec la vitamine E, antioxydant des lipides, protège ces acides gras fragiles de l'oxydation. Cette synergie s'inscrit en complément d'une routine hydratante et de soins légers non alourdissants.
Les principales sources alimentaires d'oméga-3 incluent :
- Les huiles de colza, chanvre et cameline (jamais chauffées)
- Les huiles de poissons des mers froides et des profondeurs
- Les poissons gras comme le saumon, maquereau et sardine
- Les graines de chia, lin et chanvre à moudre avant consommation
Les oméga-6
Les oméga-6 végétaux riches en acide gamma-linolénique participent au confort du cuir chevelu et à la nutrition de la fibre depuis la racine. Ils aident à réduire la sensation de sécheresse, à améliorer la souplesse et à redonner un aspect satiné aux longueurs ternes. Nous constatons leur efficacité sur les cheveux déshydratés ou fragilisés.
Une cure de 2 à 3 mois se conçoit en alternance ou en complément des oméga-3. Il convient de choisir des huiles de qualité titrées en GLA pour garantir l'efficacité. Les sources privilégiées comprennent l'huile de bourrache et le germe de blé. Les graisses animales, viandes et produits laitiers contiennent aussi des oméga-6, mais en excès, ils favorisent l'inflammation.
Le ratio oméga-6/oméga-3 devrait idéalement être de 1 à 4 fois plus d'oméga-6 que d'oméga-3. Malheureusement, l'alimentation occidentale moderne contient 10 à 30 fois plus d'oméga-6, entraînant un déséquilibre inflammatoire. Ce déséquilibre peut contribuer à diverses pathologies, y compris des troubles affectant la santé capillaire. Nous recommandons donc de privilégier les sources d'oméga-3 pour rééquilibrer ce rapport.
Le collagène

Le collagène représente une protéine clé de la structure du cheveu qui participe à la cohésion du bulbe capillaire et au maintien de l'élasticité du cuir chevelu. Le collagène marin hydrolysé favorise la production naturelle de kératine et rend les cheveux plus souples et volumineux. Nous considérons ce complément comme idéal en association avecune cure de kératine pour des résultats optimaux.
Une durée de 3 mois minimum s'avère conseillée pour observer des changements significatifs sur la structure capillaire. Nous recommandons de consommer le collagène de préférence le matin à jeun pour une meilleure assimilation des acides aminés qui le composent. L'association avec la vitamine C stimule la synthèse naturelle de collagène par l'organisme, créant ainsi un effet synergique remarquable.
Le collagène marin présente l'avantage d'être particulièrement bien assimilé par notre organisme. Il fournit les acides aminés glycine, proline et hydroxyproline en proportions idéales pour soutenir la matrice extracellulaire. Cette protéine contribue également à la densité de la chevelure en renforçant l'ancrage du cheveu et en améliorant la qualité de la repousse.
Références scientifiques :
- Kil MS, Kim CW, Kim SS. Analysis of Serum Zinc and Copper Concentrations in Hair Loss. Ann Dermatol. 2013;25(4) :405-409.
- Almohanna HM, Ahmed AA, Tsatalis JP, Tosti A. The Role of Vitamins and Minerals in Hair Loss : A Review. Dermatol Ther (Heidelb). 2019;9(1) :51-70.
- Patel DP, Swink SM, Castelo-Soccio L. A Review of the Use of Biotin for Hair Loss. Skin Appendage Disord. 2017;3(3) :166-169.
- Park SY, Na SY, Kim JH, Cho S, Lee JH. Iron plays a certain role in patterned hair loss. J Korean Med Sci. 2013;28(6) :934-938.
- Pullar JM, Carr AC, Vissers MCM. The Roles of Vitamin C in Skin Health. Nutrients. 2017;9(8) :866.