693079071362986
Vous possédez un compte ?
Connectez-vous pour payer plus vite.
0,00 €
Livraison offerte en France et en Belgique dès 59€ d’achat
Votre code promo de 20% sera appliqué au panier
Votre code promo de 20% sera appliqué au panier
Votre code promo de 20% sera appliqué au panier
Votre code promo de 20% sera appliqué au panier
Je reçois toutes les astuces bien-être, les nouveautés, actus, offres…et plus encore !
Cette vitamine joue différents rôles dans l’organisme, qui sont tous essentiels et assez diversifiés. Voici ce qu’il faut savoir sur la vitamine D : bienfaits, supplémentation, recommandations. etc.
La vitamine D fait partie des vitamines liposolubles (qui se dissout dans les lipides), mais elle est aussi une hormone (prohormone) indispensable à la santé des dents et des os. Cette vitamine est synthétisée dans l’organisme humain à partir d’ergostérol ou de cholestérol, sous l’action des rayons du Soleil (rayons UVB). Elle se retrouve aussi dans l’alimentation et elle existe sous deux formes : la vitamine D2 (ergocalciférol) et la vitamine D3 (cholécalciférol). Cette vitamine se trouve dans différentes sources et notamment dans les produits animaux. Les aliments qui en contiennent sont les poissons et huiles de poisson (saumon, flétan, morue, thon, sardine, maquereau) ainsi que les œufs, le beurre, les champignons et quelques huiles végétales.
Cette vitamine intervient notamment dans le processus d’absorption du calcium et du phosphore par l’intestin. Mais également dans la réabsorption de ces nutriments par les reins, grâce à l’influence de la PTH (hormone parathyroïdienne). En, elle participe également à la minéralisation osseuse des articulations et du squelette et agit sur la tonicité musculaire.
Par ailleurs, on sait que cette vitamine influence environ deux cents gènes (1) et pourrait agir sur la réparation de l’ADN. On sait que des apports suffisants de vitamine D durant l’enfance permettent d’éviter le rachitisme. Chez l’adulte, elle réduit le risque d’ostéoporose et l’ostéomalacie (2). Enfin, cette vitamine peut aussi avoir des effets bénéfiques face à plusieurs maladies.
La vitamine ne doit pas être consommée avec excès : il existe un vrai risque pour la santé. Voici les recommandations en termes de supplémentation en vitamine D (3) :
Tenez compte de l’unité internationale/microgramme. Ici, 1 microgramme = 1 millionième de gramme. De plus, il ne faut pas dépasser l’apport maximal autorisé ou « tolérable » en vitamine (AMT).
Quels sont les bienfaits de la vitamine D sur l’organisme ? Ils sont nombreux. La liste qui suit en présente la plupart, mais elle n’est pas exhaustive.
Le rachitisme est provoqué par un manque de vitamine D chez l’enfant : une carence. Les deux formes existantes de cette vitamine sont efficaces dans le traitement du rachitisme. Bien entendu, une supplémentation est indispensable pour les nourrissons et les jeunes enfants afin de prévenir le risque de rachitisme. Une vitamine D est systématiquement prescrite aux nouveau-nés et la posologie s’adapte au mode d’alimentation du nourrisson (allaitement maternel ou préparations pour nourrissons).
Plusieurs essais cliniques montrent qu’une supplémentation en vitamine D contribue à réduire l’incidence de la grippe saisonnière chez les enfants, ainsi que celle des infections respiratoires (4). D’autre part, cette supplémentation a participé à l’augmentation de la réponse immunitaire dans le cadre de la vaccination. Enfin, elle peut aussi réduire le risque de rechute lors d’une pneumonie, notamment chez les très jeunes enfants.
La vitamine D permet de stimuler les défenses naturelles de l’organisme. Elle est indispensable à une bonne réponse immunitaire, notamment pour les enfants et les nourrissons. On sait aussi qu’elle peut aider à réduire le nombre d’hospitalisations dues à l’asthme chez les enfants.
La vitamine D et le calcium sont indéniablement liés. Ces deux nutriments font souvent l’objet d’une recommandation en supplément pour les personnes qui souffrent d’ostéoporose et dans un cadre préventif face à cette maladie. Pour prévenir l’ostéoporose, les chercheurs conseillent ici le dosage suivant : 1,2 g de calcium et 800 à 1 000 UI de vitamine D. Les recherches à ce chapitre sont nombreuses. L’association entre cette vitamine et le calcium semble être la méthode la plus efficace pour prévenir la maladie et pour ralentir son développement chez les patients de plus de cinquante ans et chez les femmes en préménopause (5).
Cette vitamine associée au calcium réduit le risque de fracture osseuse en augmentant la densité minérale du squelette. Justement, les études sont claires. Pour que la vitamine D soit efficace ici, elle doit être accompagnée de calcium (6) et la supplémentation doit être durable, voire continue. On sait aujourd’hui que de bons apports en vitamine D et en calcium aident à prévenir les fractures et les chutes. Mais selon certains chercheurs, la vitamine D seule aurait aussi cet effet (7).
Les essais cliniques sont nombreux à porter sur cette vitamine, qu’elle soit seule ou associée au calcium. Dans le cadre de la prévention des chutes, différents résultats ont été observés, mais il semble bien que la vitamine D et ses analogues aient un effet protecteur sur les os. Ils augmentent l’absorption du calcium par les os et réduisent le risque de blessure en cas de chute.
Les bienfaits de la vitamine D sur l’organisme sont nombreux. Plusieurs études s’accordent donc sur les effets préventifs d’une supplémentation en vitamine D sur le diabète de type 1. Cette vertu est liée à une supplémentation durant la grossesse et la petite enfance, qui limite le risque de maladie (8). Une supplémentation en vitamine D a des effets considérables sur la glycémie des patients atteints du diabète de type 1. Mais ce n’est pas tout : cette vitamine présente un grand intérêt face au diabète de type 2. En effet, les chercheurs pensent que cette vitamine joue un rôle essentiel ici, car elle régule la résistance à l’insuline ainsi que sa sécrétion. Et elle agit aussi sur l’inflammation (9).
Par ailleurs, la vitamine D possède aussi une propriété immunomodulatrice. À ce titre, elle peut jouer un rôle clé au chapitre des maladies auto-immunes (10) et sur les maladies inflammatoires de l’intestin, telles que la maladie de Crohn.
Pour terminer, cette vitamine intervient également dans la prévention des troubles cardiovasculaires. Elle joue différents rôles dans la santé cardiovasculaire : réduction de la calcification des vaisseaux, de l’inflammation, de la tension artérielle… (11). Les études épidémiologiques s’accordent sur ce point : un faible taux de vitamine D augmente le risque de développer une maladie cardiovasculaire. En revanche, les chercheurs ne sont pas d’accord sur l’importance de ce lien. Certains le jugent très robuste, tandis que d’autres le considèrent comme étant plus faible.
Cette vitamine fait l’objet de nombreuses recherches au chapitre du traitement contre le cancer. Mais également dans le cadre de la prévention de la maladie. Les essais montrent que la vitamine D présente des effets préventifs importants face à la maladie et aide à ralentir la progression des tumeurs cancéreuses (12). Les risques de développer un cancer semblent plus importants chez les personnes qui présentent un faible taux sanguin de vitamine. C’est le cas pour le cancer colorectal (13), le cancer du sein (14) ou encore, le cancer de la prostate (15). S’assurer de bons apports en vitamine D permet de prévenir efficacement l’apparition et le développement de cette maladie.
L’hypoparathyroïdisme est un trouble qui se manifeste le plus souvent après l’ablation des glandes thyroïdiennes. Il génère alors une hypocalcémie, qui désigne des taux de calcium dans le sang trop faibles. Ici, une supplémentation avec de la vitamine D permet de remédier à ce problème.
Des études ont montré que cette vitamine joue un rôle essentiel sur la santé des dents. De bons apports en vitamine D permettent donc de prévenir l’apparition de caries dentaires. Avec de la vitamine D, le risque de caries est réduit de moitié. Bien sûr, d’autres facteurs entrent en compte ici, comme l’hygiène bucco-dentaire.
La vitamine D peut aussi avoir des bienfaits au chapitre de l’épilepsie. Une supplémentation de (200 UI par jour) associée à une consommation accrue de calcium (390 mg) améliore considérablement le bien-être des patients.
Cette vitamine entre dans la composition de différents traitements pour le psoriasis léger à modérer. Ici, elle est présentée en analogue et peut aussi s’utiliser en combinaison avec un corticoïde. La vitamine D montre des résultats intéressants en association avec d’autres éléments pour réduire le psoriasis et ses effets indésirables.
Alors, dans quels cas et comment utiliser la vitamine D en supplément ? Voici quelques pistes.
En ce qui concerne le soleil, on estime qu’une exposition au soleil permet de combler 80 à 90 % des besoins en vitamine D et notamment en vitamine D3. Pour cela, il faut exposer les mains, le visage et les avant-bras durant dix à quinze minutes, sans écran solaire, entre 11 h et 14 h. Il faut répéter ce geste deux à trois fois par semaine (16). Mais ici, il faut tenir compte de certains éléments comme la couleur de la peau, la latitude, l’intensité des rayons, le type de peau… Il est donc difficile de s’assurer ainsi des apports suffisants en vitamine.
Il ne faut pas se supplémenter en vitamine D en cas d’hypercalcémie (taux de calcium trop élevé). En cas de calcifications rénales et de sarcoïdose, il est nécessaire de consulter un médecin avant de se supplémenter. Il faut aussi savoir que cette vitamine, puisqu’elle est soluble, peut s’accumuler dans l’organisme et générer des problèmes de santé si elle est excessive. Elle provoque des symptômes qui se résorbent dès la fin de la supplémentation : nausées, vomissement, maux de tête, perte de poids, fatigue importante. S’ils persistent après l’arrêt de la supplémentation, consultez un professionnel de santé.
La vitamine D joue plusieurs rôles clés dans le fonctionnement de l’organisme, dès la plus tendre enfance. Elle nous est indispensable et bénéfique. Néanmoins, les conseils de cet article ne se substituent pas à un avis médical. D’autant qu’une supplémentation excessive de vitamine D peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. L’idéal est donc de réaliser régulièrement un bilan sanguin et d’adapter la supplémentation avec son médecin, en fonction des résultats obtenus.